Violence conjugale
En Belgique, la violence conjugale est interdite par la loi.
La violence physique à l’encontre d’un(e) partenaire est passible d’une peine d’emprisonnement de 1 an. Lorsque cette violence provoque des dommages durables à la victime, la peine peut être plus grave. La violence physique, mais également le harcèlement et la violence verbale, peuvent être punis.
Si vous êtes dans une situation d’urgence et craignez de nouvelles violences, vous pouvez vous rendre dans un refuge (vluchthuis).
Chaque CAW (Centre d' Action Sociale Globale) dispose d’un service spécial dans lequel vous pouvez vous rendre, appelé « slachtofferhulp » (soins aux victimes). Ses membres peuvent vous accompagner à la police, chez le médecin ou au tribunal. Quand vous allez dans un CAW, vous n’avez pas à donner votre nom. Vous pouvez obtenir de l’aide et des conseils anonymement et gratuitement.
Vous pouvez aussi aller voir la police immédiatement afin de déposer une plainte. Les policiers sont tenus de respecter votre vie privée. Si vous êtes en danger de nouvelles violences, la police peut vous protéger. Les policiers sont obligés de vous traiter d’une manière respectueuse et correcte.
Selon la loi, la police doit vous traiter avec le même respect que les autres victimes même si vous n’avez pas le statut de résident légal. Toutefois, la police peut vous arrêter à cause de votre statut de résident. C’est pourquoi il vaut mieux qu’un professionnel d’un CAW ou d’une autre organisation sociale vous accompagne.
Aide aux auteurs de violence
Si vous sentez que vous avez été violent(e) au sein d’une relation ou que vous risquez de devenir violent(e) envers une autre personne, vous pouvez demander de l’aide. La psychothérapie peut vous aider à parler de vos sentiments et de votre comportement et vous empêcher de (re)devenir violent(e).