Mutilation sexuelle féminine
La mutilation sexuelle féminine est interdite par la loi en Europe.
En Belgique, toute forme de mutilation sexuelle féminine est interdite par la loi. Une personne qui effectue une mutilation sexuelle féminine, contribue à la rendre possible ou la promeut (en étant complice) est passible d’une peine d’emprisonnement de 3 à 5 ans. La mutilation sexuelle féminine est interdite par la loi même si la jeune fille donne son consentement. Les parents emmènent leur fille dans un autre pays en vue de lui infliger une mutilation sexuelle féminine peuvent être punis en Belgique.
Cette peine peut être plus sévère si la fille est âgée de moins de 18 ans. Cela est considéré comme une maltraitance de l’enfant.
Selon la gravité de la mutilation sexuelle féminine, vous pouvez encore déposer une plainte 5 ou 10 ans après avoir atteint l’âge de 18 ans. Vous pouvez déposer une plainte même si vous étiez enfant lorsque vous avez été victime de mutilation sexuelle féminine. L’âge que vous aviez lorsque vous avez été victime, à savoir le nombre d’années écoulées avant votre 18e anniversaire, n’y change rien.
Presque tous les pays africains disposent déjà d’une loi nationale interdisant la mutilation sexuelle féminine. Toutefois, celle-ci n’est pas toujours appliquée.
En Belgique, vous pouvez demander l’asile pour mutilation sexuelle féminine si :
- votre fille ou vous-même courez un risque de mutilation sexuelle féminine ;
- vous en êtes déjà victime et craignez d’autres mutilations.
Si vous vivez en Belgique sans statut de résident légal, vous pouvez également demander l’asile pour ces motifs même si vous avez déjà demandé l’asile pour une autre raison.
Si vous avez subi une mutilation sexuelle féminine ou craignez d’en être victime, vous pouvez demander de l’aide à un organisme spécialisé.